Quand consulter un ostéopathe animalier ?
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Quand consulter un ostéopathe animalier ?

Il n'y a pas réellement de réponse stricte à cette question. 

En ce qui nous concerne, nous attendons souvent d'avoir une gêne ou une douleur pour consulter un ostéopathe.

Pour les animaux, ceux-ci nous sont souvent confiés lors de boiteries ou autres signes de douleurs

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Cependant il est conseillé comme pour les humains, de faire appel à un ostéopathe animalier une fois par an ne serait-ce que pour une visite de contrôle, un bilan, ou plus régulièrement si votre animal souffre de problèmes chroniques

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Voici quelques motifs de consultations expliqués ci dessous : 

Et également un lien vers un petit récapitulatif de la fréquence à laquelle contacter votre ostéeopathe sur une année : https://www.facebook.com/photo/?fbid=537911631684964&set=pcb.537909348351859

L'arthrose chez le chat

Dans le cadre de mes études j'ai réalisé un mémoire sur l'arthrose chez le chat, et plus précisément sur la crise d'arthrose et son suivi ostéopathique.  

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L'arthrose est une atteinte dégénérative du cartilage, irréversible qui touche absolument tout individu. Les signes cliniques principaux sont des boiteries, des réticences aux déplacements, des états de fatigue et de l'anorexie. 

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Chez le chat les signes sont plus discrets. En effet le félin est une espèce qui montre tardivement les signes d'une pathologie, dans le cas de l'arthrose on retrouvera des crises spontanées. Elles se manifestent suite à une chute, un choc ou un étirement révélant une zone déjà touchée par l'arthrose mais qui ne gênait pas. L'animal se met alors à boiter voir ne plus se déplacer. 

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Mes études m'ont permis de développer un protocole spécifique chez le chat arthrosé permettant d'éviter les crises d'arthrose ou les récidives. 

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Ce protocole est basé sur des techniques de manipulation précise permettant de mettre l'animal en confiance (comme le stretching), puis sur des actions ciblées sur les zones lésées.  

Sur la radiographie ci-dessous, nous pouvons constater la présence d'ostéophytes ou becs de perroquet au niveau de la dernière lombaire et du sacrum.

Cette radio prise sur un chat, nous fait remarquer les conséquences que peut avoir l'arthrose sur les structures alentours, on imagine bien que les "becs" viennent irriter tous les éléments à proximité.  

Sur la seconde radio, on remarque l'espace restreint entre le fémur et l'os de la hanche (zone blanche). Ceci indique qu'il n'y a pratiquement plus de cartilage et que l'on va avoir ce que l'on appelle "un pincement articulaire", qui est révélateur de la présence de l'arthrose

Défauts d'aplombs : panards et cagneux

Les défauts d'aplombs sont des dysfonctions bien connues en particulier dans le monde équestre, et dont les conséquences sont parfois ignorées.

(Exemple : transpiration excessive, réticence à l'effort, signe de dyspnée, sans problème de santé connu). 

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Les défauts d'aplombs peuvent entre autre expliquer le problème. 

Le défaut panard ou cagneux concerne l'orientation vers l'extérieure ou vers l'intérieure d'une ou plusieurs articulations des membres antérieurs et postérieurs (pour expliquer simplement). Il peut atteindre un seul membre comme tous, et peut être congénital ou s'installer avec le temps. 

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Sur la première photo ci-dessous, un défaut d'aplomb cagneux, sur la seconde un défaut panard, sur la dernière photo, un schéma récapitulatif de l'orientation des différentes articulations des membres antérieurs selon le défaut. 

Ce schéma nous permet de constater  l'impact que peut avoir l'orientation des membres, sur le thorax et donc les poumons, qui se retrouvent soit dans un cas comprimés par les coudes soit par les épaules dans l'autre cas. 

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Un travail ostéopathique sur les membres, le thorax et le diaphragme pourront ainsi améliorer les performances physiques et respiratoires des équidés et autres espèces concernés par ces défauts. 

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Les opérations et amputations

Les opérations sont des moments délicats à passer. Comme chez l'homme, une rééducation est souvent nécessaire pour "réapprendre" à son corps à fonctionner avec les changements apportés. 

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L'ostéopathie peut aider en terme de réapprentissage mais également en terme de soutien.

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Dans ces débuts, l'animal se servira le moins possible de sa zone endommagée et va donc reporter son poids.

Soulager les régions compensatoires est impératif durant la période de convalescence de l'animal. Puis, la manipulation du secteur opéré, permettra également de réinitialiser le système musculosquelettique et de relancer le mouvement.

 Ainsi, un suivi ostéopathique consécutif à une opération est souvent conseillé pour retrouver la meilleure mobilité possible

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En ce qui concerne les amputations

Avez-vous déjà entendu parler du syndrome du membre fantôme ?

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Le cerveau conserve l'empreinte détaillée d'un membre amputé longtemps après le traumatisme. C'est ce qui expliquerait, au moins en partie, la survenue chez nombre de personnes amputées des douleurs dites du membre fantôme, un syndrome caractérisé par des sensations parfois très vives ressenties dans un membre disparu.

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Chez l'animal des douleurs similaires peuvent être ressenties, mais le plus souvent il y aura une volonté d'appuie sur le membre absent

Comme pour les opérations, un travail de soutenance sera primordial pour soulager les zones qui compensent, et un travail sur la zone endommagée permettra de remodeler la musculature et apprendre au corps à "vivre" avec un élément manquant. 

La rétention d'oeuf chez la poule

La rétention d’œuf signifie que la poule n’est plus capable de pondre. Évidemment, ce n’est pas sain pour une poule pondeuse.  Il est important d'identifier les symptômes et de savoir comment empêcher le retour de cette affection après guérison.

Reconnaitre une poule malade : 

- ne pond plus 

- arrêt ou diminution de l'appétit et de l'abreuvement 

- arrêt ou diminution des fientes

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Bien observer le comportement de sa poule peut permettre de diagnostiquer rapidement un problème de rétention. 

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La pratique de massage, de "baignade" en eau tiède, l'application de lubrifiant et l'isolement en un lieu chaud et calme peut s'avérer efficace en cas de rétention d'œuf. Il faut savoir que la poule meurt dans les 48 heures si elle ne peut pas pondre l'œuf coincé, il est donc vital d'agir au plus vite. 

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Enfin, après plusieurs méthodes infructueuses, une visite chez l'ostéopathe peut s'avérer utile. 

Un travail sur les lombaires, le bassin et les muscles concernés, permettra de libérer l'œuf. 

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Attention, votre poule peut néanmoins arrêter de pondre suite à d'autres événements, comme par exemple une vague de chaleur; c'est pourquoi avant toute démarche diagnostiquer l'origine du problème est de rigueur. 

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